La Mayenne s'organise à son tour

Publié le par Webmaster

Une soixantaine de manifestants ont bloqué le pont Aristide-Briand pendant une demi-heure, hier après-midi.

Une soixantaine de manifestants ont bloqué le pont Aristide-Briand pendant une demi-heure, hier après-midi.

Les grévistes n'étaient pas nombreux dans l'Éducation nationale, hier. Mais ils étaient organisés. Enseignants et parents cherchent de nouveaux moyens d'agir.

Faible mobilisation, hier, dans l'Éducation nationale (1). Il est vrai que seuls Sud, la CGT et la FSU appelaient à la mobilisation contre les réformes imposées par le gouvernement. « Certains pensent qu'il faut maintenant attendre le mois de septembre pour poursuivre la mobilisation, regrette Yves Raymond, de la FSU. Mais en septembre, ce sera trop tard. »

À Laval, une cinquantaine de personnes du département se sont réunies en assemblée générale le matin, à la Fal. L'après-midi, les grévistes, rejoints par quelques parents d'élèves, ont posé des banderoles sur cinq ronds-points de la rocade (routes de Saint-Nazaire, du Mans et d'Ernée, à Pritz et près de Lactalis). Puis ils ont bloqué le pont Aristide-Briand pendant une demi-heure, de 15 h 45 à 16 h 15, environ.

Enfin, ils se sont séparés en petits groupes pour aller à la sortie de plusieurs établissements scolaires informer les parents et leur faire signer une pétition refusant les réformes : nouveaux programmes, suppression de postes, bac pro en trois ans, disparition programmée des réseaux d'aide et développement des emplois précaires.

Cette volonté de mieux informer les parents fait partie de la recherche de nouveaux moyens d'actions. Mais des opérations plus spectaculaires restent d'actualité : par exemple, la « Nuit des écoles », durant laquelle des parents d'élèves, des enseignants et des élus dormiront dans les locaux des écoles pour alerter l'opinion au sujet des réformes en cours. Certaines communes mayennaises semblent intéressées.

Daniel LE GALL.

(1) Selon une estimation de l'Inspection académique, 10 % des enseignants du 1er degré étaient en grève, ainsi que 4, 50 % des enseignants du secondaire, et 9 % des surveillants et assistants d'éducation. Et le taux était proche de zéro pour les personnels administratifs, techniques, ouvriers, sociaux et de santé (Atoss).

Ouest-France

Publié dans Revue de presse

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