L'aisne nouvelle :Les Rased veulent exister
Ils interviennent dans les écoles primaires auprès des élèves qui n'arrivent plus à suivre le rythme scolaire de leurs petits camarades., mais sont peu connus du grand public. On les appelle les Rased, pour réseaux d'aides spécialisés aux élèves en difficulté. À Saint-Quentin, ils sont une vingtaine, et si les projets du gouvernement se confirment, une partie d'entre eux pourrait disparaître à la rentrée prochaine. « Xavier Darcos envisage de supprimer un tiers des effectifs au niveau national, soit 3 000 postes, explique Dominique Varrier. Mais n'allons pas nous laisser faire. »
Dans l'esprit du ministre, la mesure est compensée par la création de deux heures de soutien scolaire obligatoires cette année. « Mais les instituteurs eux-mêmes nous disent que pour eux, la prise en charge de ces élèves est trop lourde », se lamente le Rased.
Mercredi, une délégation d'une dizaine de personnes, à la demande de l'Unsa, s'est donc rendue à la permanence de la députée Pascale Gruny (UMP) pour lui remettre une lettre lui demandant le retrait de la mesure. C'est une attachée parlementaire qui a finalement réceptionné la missive.
Jeudii, une manifestation départementale était prévue à Laon.